
Dans la soirée du vendredi 14 novembre 2025, les classes d’hypokhâgne, de khâgne et leurs professeurs se sont rendus à la Maison de la Radio à l’occasion d’un concert. L’ambiance était harmonieuse et les stations de train battaient la mesure de la route qui menait au lieu voulu. Au programme, la symphonie n°15 de Dimitri Chostakovitch et la symphonie n° 21 de Mieczylaw Weinberg, jouées sous la baguette de Mirga Gražinyte-Tyla.
Une fois dans l’auditorium, les participants se sont dirigés vers les places qui leur étaient réservées dans les balcons. L’excitation allait crescendo et s’accordait avec l’impatience de voir le concert commencer. Tandis que les musiciens prenaient place sur la scène, un brouhaha s’élevait par la chauffe des instruments, jusqu’à l’arrivée salvatrice du hautbois qui imposa un bref silence en donnant le La à l’ensemble de l’orchestre, qui s’est empressé de le suivre afin de s’accorder.
L’annonce générale qui avertissait le public du début du concert, tint le groupe obnubilé. Dès lors, la cheffe d’orchestre arriva sur scène sous un tonnerre d’applaudissements, avant de se lancer sur la symphonie de Chostakovitch. Très expressif, la symphonie mêlait mélancolie et enthousiasme, ainsi que nuances et gradations auxquelles le public s’est montré sensible. Cordes et vents se répondaient et laissaient de temps et autres quelques somptueux solos à l’image du hautbois, très expressif, qui dégagea de la profondeur suivie de légèreté, accompagnée du reste de l’orchestre.
Une fois la première partie du concert terminée, les spectateurs prirent le rôle des musiciens et inversement, pour acclamer la scène. Une pause laconique donna lieu à la suite avec Weinberg, plus méconnu que son ami Chostakovitch, mais qui n’en est pas moins talentueux. La soprano et la clarinette étaient à l’honneur, accompagnées par les cordes, plus présentes que lors de la symphonie précédente. Le concert prit fin après deux heures d’écoute intense, voire fortissimo, le public, pris par l’immense émotion de l’évasion suscitée, provoqua des applaudissements à la hauteur du mérite des artistes.
Enfin, les élèves ont rempli le cadre de la photographie de groupe à la manière des notes de musique sur une partition pour clôturer cette soirée dont l’enchaînement des évènements fut presto, voire prestissimo !
Un grand merci à monsieur Guimbail qui s’est beaucoup investi pour rendre cette sortie possible ainsi qu’à tous les professeurs qui ont accompagné les élèves.
Lancelot BAKAN, étudiant en hypokhâgne
