LA RENAISSANCE ITALIENNE AU MUSÉE DU LOUVRE
Dans le cadre de notre année d’Hypokhâgne, nous avons eu la chance de visiter le musée du Louvre à travers un parcours dédié à la Renaissance italienne. Ce moment nous a permis d’approcher des œuvres majeures de ce renouveau artistique, qui marque une rupture avec l’art médiéval par une attention nouvelle portée à l’homme, à la nature et à la recherche de beauté harmonieuse.
Parmi les œuvres emblématiques, celles de Léonard de Vinci occupent une place centrale. Nous avons notamment pu observer la Sainte Anne et la Belle Ferronnière, qui était autrefois l’œuvre phare du Louvre. En effet, la Joconde est devenue davantage connue grâce à son vol qui a eu lieu en 1911, avant d’être retrouvée en Italie deux ans plus tard.
La Renaissance italienne, c’est aussi le triomphe du corps. C’est en effet ce dont témoignent les Esclaves de Michel-Ange.
D’un autre côté, des œuvres comme Le Couronnement de la Vierge de Fra Angelico révèlent la continuité avec l’art sacré médiéval, tout en annonçant une approche plus sensible du divin.
Enfin, le Portrait d’un vieillard et d’un jeune garçon de Ghirlandaio met en lumière l’aspect profondément humaniste de la Renaissance. L’attention portée aux relations humaines, à la transmission entre générations, traduit un intérêt nouveau pour l’individu et pour l’émotion sincère. On y voit également l’utilisation de la perspective atmosphérique, caractéristique de la Renaissance.
À travers cette sélection d’œuvres, la visite nous a permis de mieux saisir les tensions et les aspirations qui traversent la Renaissance italienne : entre tradition religieuse et exploration scientifique, entre idéalisation et observation du réel. Loin d’être une simple période de transition, elle apparaît comme un moment d’invention radicale, où l’art devient un miroir de la pensée nouvelle.
Nous remercions madame Schneider, notre professeure d’histoire, de nous avoir permis de faire cette visite et également la conférencière du Louvre qui nous a guidés à travers la Renaissance.
Lucile FOUQUEZ et Julien ROGER, étudiant.e.s en Hypokhâgne