À l’occasion de la douzième édition du Prix jeunesse pour l’égalité, nous avons pu concevoir une affiche sur le thème des préjugés afin de nous engager dans la lutte contre les inégalités et les discriminations. Le thème de cette édition portait sur « Dépassons les préjugés ». Ainsi, elle nous invitait à voir au-delà des préjugés et à interroger les conséquences de leur diffusion sur le maintien des inégalités et des discriminations.
Pour mener ce projet à bien, nous souhaitions réussir à l’ancrer dans notre temps, et montrer la forte implication que l’État français pouvait avoir sur ce type d’inégalité. Nous avons donc utilisé la figure de Marianne, allégorie de l’État français, tiré du tableau La liberté guidant le peuple du peintre Eugène Delacroix. L’emploi de cette figure nous a permis de réunir deux époques, celle de la Révolution française et la nôtre. Cela nous a guidées dans le choix de notre slogan, puisque nous avons repris une citation révolutionnaire de Danton, « Que la pique du peuple brise le sceptre du roi » et l’avons transformée : « Que le maillet de la Marianne brise le sceptre des préjugés ». L’implication de cette dimension révolutionnaire permettait de donner plus de puissance à cette dénonciation que nous avons tenté de faire en la liant à un des événements historiques les plus marquants.
Pour ancrer notre sujet dans notre temps, nous avons fait le choix de représenter directement les préjugés grâce à des phylactères représentant des commentaires de réseaux sociaux. En effet, ces réseaux dits sociaux font aujourd’hui partie des diffuseurs majeurs des préjugés. Ces préjugés proviennent d’une émission de France Culture, Histoire des préjugés présenté par Jeanne Guérout et Xavier Mauduit.
En ce qui concerne la présentation, nous avions fait le choix de représenter Marianne en train de gravir une échelle, pour symboliser l’idée de « dépasser les préjugés », en la plaçant au centre, surélevée, détruisant ces préjugés. Pour le fond, nous avons voulu faire en sorte que Marianne éloigne ces préjugés, d’où les nuances de bleu, et le halo de lumière au centre. Cela a permis de représenter l’idée que l’Etat peut agir face aux préjugés et apporter son aide afin de réduire les inégalités et discriminations.
Nous remercions nos professeures d’histoire, madame Schneider, et de géographie, madame Justin, pour nous avoir accompagnées dans ce projet.
Emma CONSTANS et Zoé LIPMAN, étudiantes en hypokhâgne
