Observatoire des inégalités : deux khâgneuses en lice pour le prix « Jeunesse pour l’égalité » 2024, support affiche sur le thème « 3,2,1 … EGALITE ! »

3,2,1 … Partons ensemble uni.e.s contre le handicap vers la victoire !

 

Pour la onzième édition du concours annuel du Prix Jeunesse pour l’égalité, le thème retenu est, à quelques mois des Jeux Olympiques 2024, « 3,2,1 … Égalité ! ». Ce thème donne le départ à un millier d’équipe de jeunes d’une possibilité de s’exprimer par le biais de vidéos ou d’affiches sur la thématique des inégalités et des discriminations de manière ludique et créative.

Notre appartenance à une classe préparatoire, nous confronte, de fait, aux notions de sélection, de concours, de podium, de réussite ou d’échec mais notre socle de valeurs républicaines doit nous protéger des dérives discriminatoires. Ainsi, se faire entendre en participant à l’œuvre d’éducation citoyenne, tout en questionnant le principe d’égalité nous a permis de réfléchir sur le contexte particulier des inégalités dans les loisirs et le sport et de la place de la compétition dans notre société. Nous avons choisi de mettre l’accent sur le handicap et de promouvoir « une certaine idée de la personne ». En effet, l’accomplissement par le sport permet d’améliorer l’estime de soi et de mieux appréhender sa place dans la société. Les bienfaits du sport, dans le parcours de vie d’une personne en situation de handicap, permettent de développer ses capacités physiques et d’améliorer son indépendance.

Notre affiche s’inspire des principes fondamentaux du mouvement paralympique, mettant en avant les valeurs telles que le courage, la détermination, l’inspiration et l’égalité. Ces concepts sont destinés à contribuer à l’évolution positive de notre société , où nous aspirons à ce qu’elle reconnaisse davantage les héros que les seuls vainqueurs. Comme le disait Ludwig Guttman, fondateur des Jeux Paralympiques dans The significance of Sport in the Rehabilitation of the Disabled, en 1956, « jusqu’alors le problème était sans espoir, car il fallait non seulement sauver la vie de ces hommes, femmes et enfants, mais encore il fallait leur redonner leur dignité et en faire des citoyens heureux et respectés ».

Alors, face à une compétition exacerbée pour atteindre la « meilleure » place, nous devons nous questionner sur la symbolique du podium et sur les moyens mis en œuvre pour y arriver afin de mieux garder à l’esprit que la solidarité et l’égalité sont des solutions car, en effet, tout seul on va plus vite. Mais ensemble, on va plus loin.

Nous tenons à remercier madame Justin et madame Schneider, professeures de géographie et d’histoire en hypokhâgne et en khâgne, pour leur soutien et leurs remarques constructives tout au long de cet projet enrichissant.

Naouel AÏDI et Sarah SMIRI, étudiantes en khâgne