Pour faire du sport, il faut en avoir la possibilité,
aujourd’hui et demain !
Dans le cadre du Prix Jeunesse pour l’égalité 2024, nous nous sommes toujours intéressées aux façons dont nous pouvions dénoncer les inégalités. En tant que femmes, nous savons qu’il n’existe pas grand moyen d’y échapper. Elles sont nombreuses et requièrent des réponses.
Mais avec notre affiche nous avons questionné un autre champ des inégalités. De quelle manière pouvions-nous attirer l’attention sur les inégalités et sur les changements globaux qui continuent de fragiliser notre planète aujourd’hui ?
Lorsque madame Justin, notre professeure de géographie, nous a parlé du concours de l’Observatoire des inégalités, nous avons foncé. Le thème de cette année s’intitule « 3, 2, 1, … égalité ! ». Avec notre affiche, nous avons voulu attirer l’attention sur les changements globaux et sur les inégalités subies en fonction de l’espace dans lequel on naît. Il est important de pouvoir pratiquer le sport de notre choix, « aujourd’hui et demain » peu importe où l’on est. Afin de faire passer ce message, nous avons choisi de représenter deux personnes, chacune d’entre elles voulant pratiquer un sport, sans en avoir la possibilité. A droite, une personne souhaite faire du ski, mais ne peut pas en faire en raison du manque de neige dans l’espace où elle vit. A gauche se trouve une personne qui veut faire du surf, mais il n’y a pas de vagues à l’endroit où elle habite. En haut, un avion défile et pollue l’espace, faisant passer le message suivant : « Pour faire du sport, il faut en avoir la possibilité, aujourd’hui et demain ! »
Lors de la création de cette affiche, nous avons voulu attirer le regard des autres. Pour ce faire, nous avons œuvré pour deux choix. Au lieu de créer cette affiche à l’aide d’un appareil digital, Constance l’a faite sur papier. Elle a manié l’art du dessin à l’aquarelle et aux crayons de couleurs. Nous avons également opté pour l’utilisation de l’humour, présent dans des vidéos, mais très peu dans des affiches. Nous avons fait des allusions aux changements globaux et au film Rasta Rockett, réalisé par Jon Turteltaub en 1993 et inspiré de la participation de la Jamaïque aux épreuves de bobsleigh aux Jeux olympiques d’hiver de 1988.
Nous sommes heureuses d’avoir participé à ce concours. Nous en ressortons fières et espérons que des réponses face aux inégalités et aux changements globaux seront mises en place.
Constance CHASTAING et Luna BRAQUEHAIS, étudiantes en hypokhâgne